Pour travailler l’égalité hommes/femmes, déclarée “grande cause nationale du quinquennat”, je commence tout d’abord par organiser un débat que je conduis en m’appuyant sur la fiche des P’tits Philosophes de Pomme d’Api Filles, garçons, c’est la même chose ?  découverte chez Charivari.

Ensuite, ma séquence s’appuie principalement sur le livre PDF Tu peux d’Elise Gravel, que l’autrice et illustratrice met gratuitement en ligne sur son site Internet (Merci à Allmylittleplans pour m’avoir fait découvrir cette belle ressource il y a quelques années). Je propose aux élèves de réaliser leur propre recueil à la manière deTu peux (grâce à la fiche téléchargeable ci-après). Plusieurs lectures de l’original sont nécessaires pour recenser les dénonciations à l’oeuvre mais aussi pour observer la patte graphique de l’ouvrage (design des personnages, couleurs et techniques utilisées… ) que les élèves peuvent décider de suivre ou non. J’en profite notamment toujours pour parler des préjugés relatifs aux couleurs puisqu’historiquement cet aspect s’est en effet complètement inversé (les filles s’habillaient beaucoup en bleu pour rappeler la vierge Marie tandis que les petits garçons/hommes nobles s’habillaient beaucoup en rose, pâle dérivé du rouge royal).La séquence se poursuit par les recherches des élèves (idées, formules, illustrations,…), leurs différents jets jusqu’à validation par le groupe et enfin l’accord sur la composition – en alternance filles/garçons – des pages de l’ouvrage.

Pour que les élèves balaient au maximum les préjugés, ouvrent en grand le champ de leurs possibles et trouvent beaucoup d’idées qui les marquent pour compléter leur propre livre, je propose également la libre consultation ou la lecture offerte des dépliants d’auto-défense antisexistes de Maman Rotarde, qui existent pour les filles comme pour les garçons.

J’espère que cet article vous aura fait découvrir des ressources ou donné des idées quant au déroulement possible d’une séquence de travail sur le sujet… Je termine par quelques coups de coeur personnels auxquels les enfants sont toujours sensibles :